Dossiers techniques

Dossiers techniques

Chaque fabricant de cordes fournit les caractéristiques mécaniques des fils qu'il produit. Ces données permettent de les comparer. Les cordes Stephen Paulello de type M (comme "Moderne") équivalent au standard universellement utilisé dans la facture de piano contemporaine. Toutefois, les tests de traction ne rendant pas compte de la qualité de la matière première utilisée ni des méthodes de tréfilage employées,  à caractéristiques mécaniques égales les caractéristiques sonores seront légèrement différentes. Le choix dépendra du goût de chacun.
Les autres types, XM, 0(zéro), 1 et 2 n'ont pas d'équivalent actuellement.
Les caractéristiques mécaniques des cordes sont également un des éléments nécessaires pour réaliser vos propres calculs de plans de cordes.
En cliquant sur le lien suivant vous accèderez au tableau des Caractéristiques Mécaniques des 5 types de cordes Stephen Paulello.

Fabriquées dans la ville de Firminy dans le massif central, les cordes "Firminy" ont été utilisées par la plupart des facteurs de pianos français à la fin du XIXème siècle. Les cordes Stephen Paulello de Type 0 ont des caractéristiques très proches de l'acier de Firminy de cette époque. Toutefois, la jauge employée par Firminy n'a plus cours aujourd'hui. Si vous souhaitez respecter les calibres inscrits sur l'instrument, vous devrez effectuer une conversion avant de commander les cordes dans la jauge contemporaine.
En cliquant sur le lien suivant vous accèderez au tableau des équivalences Firminy - Paulello.

  • D'après la marque, la date et le lieu de fabrication du piano ? 
  • Selon la masse volumique du métal ?
    Cette indication semble importante puisqu’elle entre dans la formule de calcul de la force de traction d’une corde. La masse volumique s’exprime en grammes / cm3 et se situe, selon le matériau utilisé, entre les valeurs minimales de  7,65 g/cm3 pour le fer et maximales de 7.95g/cm3 pour certains aciers. Toutefois, sachant qu’entre ces extrêmes, on obtient une différence de force de traction de l’ordre de 4 %  seulement, on peut considérer que ce facteur est négligeable.
  • En observant le module d’élasticité ou module de Young : E ?
    Le module d’élasticité entre de façon infime dans le calcul de la force de traction. En revanche, il intervient dans le calcul du taux d’inharmonicité d’une corde vibrante. Cependant, de nombreux relevés d'inharmonicité pratiqués sur des cordages anciens en excellent état ont permis de constater que les caractéristiques élastiques des différentes cordes examinées étaient très proches les unes des autres.
  • Grâce au pourcentage de sollicitation ?
    Ce critère concerne la sonorité et le comportement mécanique  de la corde.

    La sonorité : Il est unanimement admis qu’une corde, pour vibrer dans toute sa plénitude, avec un minimum d’amortissement interne ainsi qu’un bon équilibre spectral, devra être contrainte autour de 60 à 75% de sa charge de rupture pratique (CRP) (Cette notion est expliquée ci-après). Une sous-sollicitation comme une sur-sollicitation donnent de mauvais résultats sonores.

    Le comportement mécanique :

    Il est indispensable de comprendre les trois notions suivantes :

    La charge de rupture nominale (Rm) Cette valeur correspond à la force de traction maximale avant rupture à laquelle un fil d’acier peut être soumis. Les résultats, obtenus dans des conditions de laboratoire s’étalent de 1000 à 3000 Newton par mm², selon le diamètre et le type d’acier utilisé. 

    La charge de rupture pratique (CRP) Le phénomène de fatigue ainsi que les divers coudages, bouclettes et ergots diminuent les performances des cordes une fois montées dans un piano. Il faudra donc minorer les résultats de la charge de rupture nominale (Rm) de 15 % pour le Type II, et de 25 % pour les autres types.

    La limite élastique : hormis la phase ultime dite de rupture, la mise en tension d’une corde passe par deux premières phases :

  • La phase élastique pendant laquelle une sollicitation d'intensité peu importante produit un allongement qui disparaît dès que la contrainte cesse.
  • La phase plastique pendant laquelle une sollicitation d'intensité importante produit un allongement qui demeure partiellement lorsque la contrainte cesse. On a alors affaire à une déformation irréversible, la corde ne tient plus l’accord, devient très inharmonique puis se rompt.

    Pour respecter un taux de sollicitation idéal du métal, il ne faudra pas dépasser la frontière située entre la phase élastique et la phase plastique. Cette frontière s'appelle la limite élastique.  Elle se situe, selon les types de cordes, à environ 85 % de la charge de rupture pratique.

    Le taux de sollicitation d'une corde dépend donc des caractéristiques mécaniques de l'acier utilisé mais également de la longueur et du diamètre de la corde et de la fréquence à laquelle elle est accordée. Déterminer la sollicitation idéale pour chaque corde nécessite donc de connaître les caractéristiques de l'acier employé, la longueur vibrante de chaque corde, son diamètre et le diapason auquel sera stabilisé l'instrument.

En cliquant sur le lien suivant vous accèderez au tableau donnant le nombre de mètres par rouleau de 250g, 500g ou de  2Kg, calibre par calibre.

En cliquant sur le lien suivant vous accèderez à la table d'équivalence mm / inches qui vous donnera consulter la conversion.